Cabaret pour inventer la langue

de J-P Verheggen, R Dubillard, V Novarina...

Mise en scène de Christine Berg

Avec
Alice CarelMélanie FayeIsabelle MorinLaurent NouzilleVincent Parrot

Lumières de
Pablo Roy

Musique de
Lyonnel Borel

Costumes
Nathalie Charbaut

Maquillage
Nathalie Charbaut

Directeur de production
Vincent Marcoup
Coproduction
Ici et maintenant théâtre
Administration
Laurence Levasseur
Avec le soutien de la Région Champagne-Ardenne, du Département de la Marne et de la SPEDIDAM.En partenariat avec le CROUS et l’Université de Reims.

Hypothèse


 

Ce cabaret est né du plaisir de la création de L’Atelier volant de Valère Novarina en février 2001. Ce spectacle avait donné lieu, déjà, à la création de chansons, inscrites dans le texte original et mises en musique par Lyonnel Borel.
La musique de Lyonnel Borel semble en effet donner tout son relief à l’écriture de Novarina, à la fois dans son aspect baroque et dans son humour.
Il s’agit d’un cabaret particulier ; des chansons et des textes dits.Le fil rouge sera constitué de certains textes de Novarina émaillés d’incursions ludiques chez d’autres auteurs qui ont comme lui « ré-inventé » la langue d’un point de vue formel.
Bien sûr, tous les poètes ré-inventent la langue.
Néanmoins, certains plus que d’autres font preuve d’une sorte de compulsion obsessionnelle à bouleverser la syntaxe, les figures de style, à créer des néologismes et des détournements de sens…Il ne s’agit pas de présenter une exégèse littéraire sur ce sujet mais plutôt une ballade pour aller fureter dans les entrailles de la langue …
Nous nous laisserons guider par les déclarations fracassantes de Novarina annonçant qu’il va tout exploser dans le français, et qu’au prix de sa santé mentale s’il le faut, il fera subir à la langue les pires outrages : briser les mots, fracasser les phrases, toucher le fond de la syntaxe, trouer le sens.
Ebranler le monde en retournant la langue.
D’autres poètes ont aussi la capacité de nous faire sauter dans les gouffres du langage ; nous nous glisserons donc chez Jean-Pierre Verheggen, Raymond Queneau, Roland Dubillard, Guerasim Luca, René de Obaldia voire chez Raymond Devos.
Là encore, sans volonté d’être exhaustifs, pour le plaisir du mot à l’envers, dans son expression la plus savante ou la plus cocasse.Les chansons, quant à elles, sont extraites de L’opérette imaginaire de Valère Novarina, mises en musique par Lyonnel Borel. C’est la grande fanfare de l’expression de Novarina, avec l’irrésistible incongruité qui est la sienne.

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